Le "Prix littéraire 30 Millions d'Amis" est une récompense littéraire française

"Prix littéraire 30 Millions d'Amis" honore les ouvrages littéraires mettant en avant les thèmes de l'animal et de la protection animale. Ce prix est accordé par la Fondation 30 Millions d'Amis, une organisation qui œuvre en faveur des droits et du bien-être des animaux depuis plus de 40 ans

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Voici quelques informations clés sur le "Prix littéraire 30 Millions d'Amis" :

  1. Objectif du Prix : Ce prix a pour objectif de sensibiliser le public aux problématiques liées à la protection animale en récompensant des œuvres littéraires de qualité qui mettent en lumière la relation entre les humains et les animaux, ainsi que les enjeux de la condition animale.

  2. Critères de Sélection : Les ouvrages publiés pour le prix sont évalués en fonction de leur qualité littéraire ainsi que de leur contribution à la sensibilisation aux questions de bien-être animal et de protection animale.

  3. Récompenses : Les lauréats du "Prix littéraire 30 Millions d'Amis" reçoivent une reconnaissance pour leur travail, ainsi qu'une visibilité accrue pour leur ouvrage, ce qui contribue à promouvoir les sujets liés aux animaux.

  4. Impact : Ce prix contribue à encourager la création littéraire sur des sujets animaliers et à mettre en avant des auteurs qui abordent ces thèmes importants dans leur travail.

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Tous les ans, le prix littéraire 30 millions d'amis distingue un roman et un essai faisant la part belle aux animaux, qu'ils soient ou non les héros de l’œuvre. Pour sa 41e édition, 16 ouvrages ont été retenus par son jury, qui délibérera le 15 novembre dans le salon du Goncourt, avant de divulguer le nom des lauréats.

Voici la sélection du prix 30 millions d'amis 2023 :

Romans 

  • Sophie Bienvenu, Chercher Sam (Anne Carrière)

    Mathieu vit dans la rue. Il l’a choisi. Ce n’est pas un aventurier, et ça n’a rien à voir avec la liberté. Est-ce qu’il s’autodétruit? Est-ce ainsi qu’il se préserve? Peu importe. Sa chienne Sam est là, qui l’aide à continuer. Mais quand elle disparaît, Mathieu doit mettre fin à son errance. Pour la retrouver, il entreprend un voyage dont les bifurcations le ramènent au secret de son passé.   Chercher Sam s’intéresse aux survivants. Dans une langue cassée et tendre, Bienvenu déboîte puis remonte le délicat assemblage de poupées gigognes qui constituent la mémoire humaine, jusqu’au coeur, et jusqu’à la plus petite raison d’espérer

  • Cédric Sapin-Defour, Son odeur après la pluie (Stock)

    C'est une histoire d'amour, de vie et de mort. Sur quel autre trépied la littérature danse-t-elle depuis des siècles ? Dans Son odeur après la pluie, ce trépied, de surcroît, est instable car il unit deux êtres n'appartenant pas à la même espèce : un homme et son chien. Un bouvier bernois qui, en même temps qu'il grandit, prend, dans tous les sens du terme, une place toujours plus essentielle dans la vie du narrateur.Ubac, c'est son nom (la recherche du juste nom est à elle seule une aventure), n'est pas le personnage central de ce livre, Cédric Sapin-Defour, son maître, encore moins. D'ailleurs, il ne veut pas qu'on le considère comme un maître. Le héros, c'est leur lien. Ce lien unique, évident et, pour qui l'a exploré, surpassant tellement d'autres relations. Ce lien illisible et inutile pour ceux à qui la compagnie des chiens n'évoque rien. Au gré de treize années de vie commune, le lecteur est invité à tanguer entre la conviction des uns et l'incompréhension voire la répulsion des autres ; mais nul besoin d'être un homme à chiens pour être pris par cette histoire car si pareil échange est inimitable, il est tout autant universel. Certaines pages, Ubac pue le chien, les suivantes, on oublie qu'il en est un et l'on observe ces deux êtres s'aimant tout simplement.C'est bien d'amour dont il est question. Un amour incertain, sans réponse mais qui, se passant de mots, nous tient en haleine. C'est bien de vie dont il est question. Une vie intense, inquiète et rieuse où tout va plus vite et qu'il s'agit de retenir. C'est bien de mort dont il est question. Cette chose dont on ne voudrait pas mais qui donne à l'existence toute sa substance. Et ce fichu manque. Ces griffes que l'on croit entendre sur le plancher et cette odeur, malgré la pluie, à jamais disparue.

  • Kerstin Ekman, La Course du loup (Denoël)

    "J'ai vu un loup" : c'est ce que se répète en boucle Ulf, garde-chasse à la retraite, depuis que tapi dans une caravane niché en pleine forêt suédoise, il a plongé son regard dans les yeux d'un majestueux spécimen. Lui, le chasseur le plus redouté du village, s'est trouvé remué jusqu'au plus profond de son âme par cette rencontre furtive.Mais les membres de la communauté n'ont qu'une idée en tête : tuer tous les loups des environs afin de protéger leurs troupeaux.
    Ulf ne se sent plus à sa place parmi ses voisins dont la violence des traditions, désormais, le heurte. Il perd son rôle de chef de meute, et devient la cible de ses anciens frères d'armes. La situation se tend encore après la découverte d'un homme se vidant de son sang dans une cabane. A la fois nature writing, roman à suspense et portrait intime de la vieillesse, La Course du loup est un texte d'une rare virtuosité.

  • Michaël Prazan, Varlam (Rivages)

    Lors du tournage d'un documentaire sur les camps du Goulag de la Kolyma, région de la Sibérie orientale que les Russes appellent " l'enfer blanc ", l'auteur fait la rencontre inattendue d'un chat abandonné, transi de faim et de froid. Il décide de le sauver et le baptise Varlam, en hommage au grand écrivain Chalamov, rescapé des camps et auteur des Récits de la Kolyma. Avec lui, de Iakoutsk à Magadan en passant par la " route des ossements ", il va parcourir la Sibérie, filmant les vestiges des camps, recueillant le témoignage des survivants, remontant le temps de la période stalinienne jusqu'à la fermeture du Goulag en 1956, trois ans après la mort du dictateur.
    Dans ce road-book polaire, Michaël Prazan nous propose une mosaïque de séquences mémorables, évoquant un des chapitres les plus sombres de l'Histoire de la Russie

  • Caryl Férey, Okavango (Gallimard)

    Engagée avec ferveur dans la lutte antibraconnage, la ranger Solanah Betwase a la triste habitude de côtoyer des cadavres et des corps d'animaux mutilés. Aussi, lorsqu'un jeune homme est retrouvé mort en plein coeur de Wild Bunch, une réserve animalière à la frontière namibienne, elle sait que son enquête va lui donner du fil à retordre. D'autant que John Latham, le propriétaire de la réserve, se révèle vite être un personnage complexe. Ami ou ennemi ? Solanah va devoir frayer avec ses doutes et une très mauvaise nouvelle : le Scorpion, le pire braconnier du continent, est de retour sur son territoire... Premier polar au coeur des réserves africaines, Okavango est aussi un hymne à la beauté du monde sauvage et à l'urgence de le laisser vivre.

  • T. C. Boyle, Parle-moi (Grasset)

    À l’université d’UCSM, en Californie, un sujet est dans toutes les bouches  : le passage à la télé du professeur Guy Schermerhorn et de son chimpanzé Sam – un singe pas comme les autres  : il parle, Guy l’ayant initié à la langue des signes. C’est alors que, dans le hall, Aimee tombe sur un prospectus  indiquant que le professeur cherche des étudiants pour l’assister dans ses recherches (comprendre  : s’occuper de Sam). «  Aucune expérience nécessaire, est-il précisé. Seulement de la patience et un dos à toute épreuve.  » En effet, la tâche n’est pas de tout repos, ce dont peut témoigner la prédécesseuse d’Aimee, défigurée après une grave morsure. Mais la jeune étudiante s’en sort à merveille. Grâce à sa douceur maternelle, elle arrive à canaliser l’animal. Et puis elle lui change ses couches, lui donne le bain, répare ses bêtises, le câline, lui fait la cuisine – quand Guy ne commande pas des pizzas (le plat préféré de Sam). Voilà de quoi satisfaire le professeur  : il a trouvé en elle la parfaite nounou. Et la parfaite petite-amie…
    Cependant, une mauvaise nouvelle va mettre fin à cette idylle. D’après une étude qu’un certain Borstein s’apprête à publier, seuls les humains peuvent apprendre le langage, ce qui pousse le professeur Donald Moncrief – le grand manitou de la primatologie et à l’initiative de l’expérience menée par Guy – à mettre un terme à celle-ci. Il rapatrie Sam chez lui, dans l’Iowa, et l’enferme dans sa «  grange aux chimps  » sans autre forme de procès. Sauf que pour Aimee, Sam c’est toute sa vie. Et elle va tout faire pour le libérer.
    On reconnaît ici l’humour grinçant si caractéristique du style de T.C. Boyle. Mais pour loufoque qu’il soit, ce roman n’en est pas moins sous-tendu par une réflexion métaphysique et éthique profonde  : quelle est la frontière entre l’humain et l’animal  ?

  • Camille Brunel, Ecatepec (Alma)

    Ecatepec, banlieue géante au nord de Mexico City. María y a grandi entre les pyramides de Teotihuacán, le chaos des câbles électriques et les arbres peuplés d’oiseaux. À l’ombre des hommes aussi, violents et imprévisibles – Ecatepec bat des records de féminicides.
    Malgré tout, María s’engage. Mais pour les animaux, ce qui n’est pas moins dangereux. Se pose alors, cruellement, la question des priorités. N’y a-t-il pas plus grave ? Quoi qu’il en soit de ses choix, sa mère la supplie de ne pas mettre sa vie en jeu. Alors María promet. Et puis, l’année de ses 27 ans, elle retrouve le goût du risque.

  • Isabelle Sorente, L’Instruction (JC Lattès)

    L'instruction est un mystérieux exercice d'empathie, pratiqué par d'anciens maîtres nomades, consistant à s'imaginer à la place d'un animal conduit à l'abattoir. Lorsque Isabelle Sorente décide de la suivre, elle n'imagine pas que cela la conduira à l'intérieur d'un élevage industriel, et à un questionnement bouleversant sur l'écriture et notre lien aux autres espèces. Cachées à la périphérie de nos villes humaines se trouvent d'autres villes, secrètes, automatisées, où des dizaines de milliers d'animaux sont enfermés.
    Que se passe-t-il quand nous croisons leur regard ? Dans un style envoûtant, l'autrice raconte une quête spirituelle moderne, reliant le destin des bêtes de somme au nôtre. Car humains ou animaux, tous sont emportés dans une course frénétique, happés par une logique fatale, à laquelle l'instruction oppose sa magie poétique, faisant de ce roman d'initiation fascinant une déclaration d'amour à la littérature.

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Le jury 2023 est composé de la présidente de la fondation 30 millions d'amis Reha Hutin, du président de l'académie Goncourt Didier Decoin, ainsi que de Teresa Cremisi, Joël Dicker, Irène Frain, Michel Houellebecq, Frédéric Lenoir, Didier van Cauwelaert, et Frédéric Vitoux de l'Académie française.

Bonnes lectures

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Commentaires (1)

Karin ESPADA

Karin ESPADA

Bonjour,
Auteur de plusieurs romans et recueils de poésie, je viens de terminer un ouvrage sur les chats qui va bientôt paraître chez mon éditeur.
Je souhaiterais participer au "Goncourt des Animaux".
Pouvez-vous me faire parvenir le règlement ?
Je vous en remercie par avance,
Bien cordialement

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